Jordan : |
26/4/2003 12:16 |
La "Star Academy" comme un ouragan Ambiance chaude, humide et très... sonore, hier, dans un Dôme absolument complet. Les 9 jeunes chanteurs de la "Star’Ac" ont offert un spectacle débonnaire, façon bal populaire. Ils sont encore là ce soir
Un public jeune acclamait hier soir les 9 jeunes chanteurs de la Star Ac’: un phénomène d’identification qui n’est pas négligeable dans ce succès ébouriffant Raisonne-t-on l’irraisonnable? Sûrement pas, surtout après deux heures de sono violemment saturée, idéale pour neutraliser le moindre mouvement de vos neurones... En partie grâce à ce son beaucoup trop fort, notamment pour tous ceux qui souhaitent continuer d’écouter de la musique passé le cap redoutable des 20 ans et demi, le spectacle de la Star Academy (2e fournée), hier soir, s’apparentait donc à une sorte d’ouragan. Chaud (pour l’ambiance, sur scène et dans la salle), humide (pour la transpiration), agité (pour les ondulations, les bras levés): l’ouragan marseillais reste néanmoins pacifique. Ludique. Sympathique. Première constatation : la joyeuse troupe de la Star Ac’ n’est pas seulement plébiscitée par les enfants de 5 à 12 ans, qui connaissent absolument par cœur "leurs" chansons (plus exactement, les chansons des autres qu’ils revisitent avec plus ou moins de bonheur). Bien sûr que leurs parents les accompagnent, rehaussant sérieusement la moyenne des 6000 (et des poussières) spectateurs du Dôme. Mais bien sûr aussi... que les adultes se régalent tout autant. En quelque sorte, bon enfant. Seconde constatation : la prestation des 9 jeunes "académyciens" --dûment entourés de danseurs et de musiciens dont leur prof Mathieu au piano-- confirme leur jubilation manifeste à être sur scène. Une belle aisance, façon animateur de club de vacances, pour la plupart d’entre eux. Avec cette formule récurrente (et juste, il est vrai): "Sans vous, public, on serait pas là, et là, il faut s’en rappeler!". Ouais. Troisième observation : Nolwenn, Emma et Aurélie côté filles, Jérémy côté garçons, tirent leur épingle de ce jeu collectif, gentiment approximatif et formaté. De fait, et cette modestie est pour le moins rafraîchissante, personne ne cherche à se prendre pour ce qu’il n’est pas. Tout au long de ces reprises en chaîne, de ces tubes en stock plus ou moins dégrossis, on a donc le sentiment curieux de se retrouver propulsé dans un bal du samedi soir, revu par TF1. Rien de neuf, décidément. Mais rien de grave non plus. Juste assourdissant. Ariane ALLARD | |
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