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le 7/2/2003
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Show !
par Virginie CARTON et Arnaud DUFRESNE (textes), Luc MOLEUX (photos)
La Star Academy : quel rythme !
Les neuf finalistes ont enchaîné les reprises comme des pros, ce qu’ils sont devenus, devant sept mille personnes. Ce soir, on en attend autant.
QU’ON soit sceptiques, voire hermétiques, ou fan, absolument fan de la Star Academy, une chose est aujourd’hui incontestable : en deux soirs, les neuf finalistes du jeu télévisé remplissent les 7 000 places du Zénith de Lille.
Hier, dans sa longue robe gothique, l’apparition de Nolwenn a tout simplement réveillé d’un coup d’un seul tous les enfants et jeunes adolescents présents dans la salle, d’ordinaire bientôt couchés. Mais pour être tout à fait honnête, on comptait au moins autant et sinon plus d’« accompagnateurs » debout dans les instants fatidiques.
Fédératrice est la Star Academy, et nous, on aime ces moments de grand spectacle où les parents profitent de l’effet de foule pour, incognito, lever les mains en l’air, encourager Emma ou Georges-Alain, allumer les briquets...
De grand spectacle, il fut question hier soir : grosse machinerie sur scène, des centaines de projecteurs, des écrans géants diffusant des fonds thématiques, variant selon les chansons, deux balcons hauts où apparaissent les « star académiciens » en robes gospel, des costumes très étudiés, huit danseurs professionnels, cinq musiciens, et des chorégraphies qui s’enchaînent sans un temps morts... Pour les chanteurs-danseurs, les deux heures de concert relèvent d’une véritable performance. Pas étonnant que la plupart étaient malades...
Signe de leur professionnalisme, leur état de fatigue ne s’est absolument pas ressenti sur scène. En quelques dizaines de concerts (ils en assureront 95 au total), les neuf, déjà bien formés au château, ont acquis une assurance et une tenue qui n’a rien à envier aux autres du métier.
Solos
Bien sûr, ils commencent (après l’entrée de Nolwenn sur Like a prayer de Madonna) par l’hymne de la Star Academy 2, Musique. Ils enchaînent ensuite avec le dansant Paris Latino. Des moments forts, il y en a eu plein, comme l’entrée de Mathieu Gonet, pianiste et directeur musical, l’un des profs, sur La groupie du pianiste, le solo « dance » de Houcine sur Teardrops, des Womack and Womack qui a mis le feu au public, Fallin chanté par la très sexy et très classe Aurélie... Les intros, assurées par les élèves, sont souvent un peu laborieuses. L’homogénéité du groupe sur scène fait vite oublier les petits bafouillages. Une homogénéité telle que personne n’émerge franchement du groupe. On les remarque tous pour des raisons différentes. Nolwenn, un peu décalée dans son style, a l’air de bien s’amuser avec les autres, même si l’on pressent que ses prochains concerts ne ressembleront pas à celui-là.
Le final, sur l’Envie d’aimer, chanson des Dix commandements, ne laisse personne sur sa faim. Et quand Nolwenn revient interpréter, privilège de la gagnante, son single Cassé, sa voix inondant littéralement la salle, c’est l’apothéose.
En concert encore ce soir au Zénith (complet), jeudi, à Cambrai et le 6 juin au Zénith de Lille. Tel03 20 30 21 21. |
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Concert à Lille Article 'La Voix du Nord'
