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coucou tout le monde je vous met l'article de Betsy and Gary du mois de février mars 2004...
BELLES , BELLES, BELLES Les plus belles pour aller chanter
Depuis deux mois, Aurélie, Liza et Joy sont à l’affiche de la comédie musicale inspiré par les chansons de Claude François.
Avant de faire un break bien mérite, les files nous ont ouvert les coulisses du spectacle.
18h
Dans les coulisses de la salle mythique qu’est l’Olympia, on commence à s’agiter. Les danseurs s’étirent et la régie vérifie le son. Juste derrière la scène, les costumes de tous les tableaux sont soigneusement pendus sur un portant. Dans les couloirs, les coiffeurs et les maquilleurs déambules à la recherche des quarante artistes qui doivent être prêts a monter sur scène dans deux heures et demi. Au fond de l’une de ces allées, des rires résonnent sans fin. Sourires au lèvres, habillées en jean-t-shirt, voilà Aurélie, Liza et Joy qui arrivent pour écouter les dernières recommandations avant le spectacle. Trois professionnelles qui sont amies dans le scénario du show mais aussi dans la vie. « Entre nous, le courant est tout de suite passé. On s’entend très bien. Quand on ne travaille pas, on va au cinéma ensemble et on dort les unes chez les autres » explique Aurélie en regardant ses copines d’un air complice. Forcement, être ensemble quasiment vingt- quatre heures sur vingt-quatre pendant six mois, ça créé des liens et des tonnes d’anecdotes inoubliables. « Un soir, Aurélie et moi, on s’est payé un énorme fou rire sur scène. C’était pendant l’une des premières répliques su spectacle, dans laquelle on explique qu’on est élèves du centre Claude François. Et là, une dame installée au premier rang s’est écrié : « moi aussi je veux aller au centre ! » Son intervention a interloque la salle qui, après eux secondes de silence, a éclate de rire avec nous. L’ennui c’est qu’Aurélie et moi, on as mis beaucoup de temps à retrouver notre sérieux. D’ailleurs, on s’est fait un peu enguirlander après… » raconte Joy. Cette histoire, représentative de l’ambiance qui règne entre les membres de la troupe, décrit parfaitement aussi l’enthousiasme du public. « Franchement, on ne s’attendait pas à un tel succès. Tous les soirs, le public qui est debout chante et tape dans les mains avec nous. Toute la troupe est heureuse de voir que les spectateurs apprécient nos adaptations des chansons de Claude François » explique la pétillante Liza. « Ce qui est génial, c’est qu’on ne se lasse pas de chanter les chansons de Claude François. Après presque soixante représentations, on monte sur scène avec le même enthousiasme que le premier soir » ajoute Joy. Pas de doute, les filles nagent dans le bonheur. Seule ombre au tableau : la première série de spectacles touche à sa fin. « L’idée de se séparer nous file le cafard. Avec le temps, on est devenu une famille. Ca va faire bizarre de reprendre une vie normale. On se console en se disant qu’on se retrouveras au mois de Juillet » précise Liza. Une nostalgie qui les amène à se souvenir de leur première représentation. « On était envahie par un mélange d’excitation et de peur. Il nous manquait un truc à caler dans le deuxième acte et on a dû tout apprendre très vite. Ce qui nous as donne une grosse pression », se souvient Joy.
20h15
Les filles ont fini leurs vocalises et sont habillées, coiffées et maquillées. Le trac monte. Mais avant de se lancer sur scène, place au traditionnel rituel. Les artistes forment une ronde, tapent des mains pour se donner de l’énergie et se souhaitent bonne chance.
20h30
La salle, pleine a craquer, suit attentivement les aventures des trois héroïnes et délire complètement pendant les interprétations très chorégraphiées du « Lundi au soleil », « Je vais a Rio » et « Magnolia for ever ».
21h45
Entracte. Dans les coulisses, pas vraiment le temps de souffler. On échange quelques mots, on fait un point rapide sur la première partie, on se change, on fait un ou deux raccords maquillage et il est déjà temps de repartir sur scène pour l’acte deux. Chaud, chaud, chaud ! Pas d’autre mot pour qualifier l’ambiance de cette deuxième partie. Les premières notes du « téléphone pleure » sont accueillies par un tonnerre d’applaudissements et la version sensuelle de « comme d’habitude », la chanson préférée de Liza et Joy, est un véritable triomphe. Un spectacle de feu qui finit en apothéose avec la version techno-dance d’ « Alexandrie Alexandra ». Le public, debout et les bras en l’air, reprend en chœur le refrain et reproduit sans faux pas la chorégraphie des clodettes. Et c’est dans cette atmosphère frénétique que le spectacle prend fin. Il est un peu plus de 23 heures. Le public, visiblement enchnaté, regagne la sortie en chantonnant les chansons du spectacle. Pour Aurélie, Liza, Joy et toute la torupe, c’est l’heure d’aller manger et d’échanger les impressions sur le spectacle. |
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