"Au moment de la dictature en Argentine, en tant que jeune artiste, à l'âge d'un Patxi ou d'un Lukas, j'ai été poursuivi et emprisonné par la junte militaire !"
Quel est la vocation de tes cours ?
De ressortir les émotions de ces jeunes, souvent incultes, qui ne lisent plus. Près de la moitié des élèves n'y arrivent pas. Mais il ne faut pas juger la Star Ac, il ne faut pas juger les jeunes. Il faut juger la société qui nous oblige à réussir trop vite!
Penses-tu vraiment que tes élèves vont devenir des stars ?
Certes, on les élève, au même titre que moi, au rang de star. Mais attention, ils savent pertinemment qu'ils galéreront par la suite. Les élèves de la StarAc sont des stars à durée déterminée. Des SDD (rires)! On les utilise, à eux ensuite, d'utiliser le système !
Quel est le plus gros reproche que tu ferais à la Star Ac ?
Je n'aime pas le système de vote. Moi qui suis un bon client des téléachats, je suis rassuré quand c'est la standardiste qui prend ma commande. Le jour où je verrai l'huissier de la StarAc en train de comptabiliser les votes, alors je serai rassuré...
Et l'Argentin que tu es, aurait-il participé à la StarAc ?
Non, je n'aurais pas supporté qu'à 20 ans, quelqu'un me dise ce que je devais chanter...
Comme Pierre, l'élève qui a claqué la porte du château ?
Ah non ! Lui a profité, il a attendu d'être suffisamment connu pour s'en aller. Mais je l'aime beaucoup et ça ne remet pas en cause son talent.
source : Entrevue
Oskar est venu applaudir Aurélie, deux fois, à l"Olympia
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