Le bouche à oreille, qui est la meilleure critique qui vaille, est excellent, concernant la comédie musicale « Belles, Belles, Belles ».

Nous n’en doutions pas à la lecture des producteurs, du tourneur, ainsi que des équipes « technique et artistique ».

Encore, fallait-il que cela plaise. Rien n’est jamais gagné malgré l’application et le sérieux du travail.

Cependant, l’implication de Claude François Junior témoigne de cette rigueur !

En coulisses avec la troupe de "Belles Belles Belles", autour de 23 tubes de Claude François, le spectacle fait sa première à l'Olympia le 21 novembre.

Il fait chaud dans le petit studio 233 de la Plaine Saint Denis. Pourtant, la température ne semble pas enflammer outre mesure les caractères. La troupe, qui répète depuis fin septembre, reste calme, presque sage. Seul Redha, le chorégraphe et le metteur en scène du spectacle produit par Gérard Louvin, grommelle régulièrement... Ou hausse carrément la voix pour ordonner aux chanteurs de chanter vraiment ! "Devant Redha, mieux vaut se donner à fond" remarquent d'un même élan Joy Esther, Aurélie Konaté et Liza Pastor, les trois interprètes principales.

Docile, abandonnée aux mains de son coiffeur, Aurélie Konaté est rompue à l'interview. Elle est généreuse de mots et de sourires. Si jeune dans le métier, et déjà si rodée.

"Jouer dans la comédie musicale, cela n'a pas été facile, dit-elle en souriant. Rien n'était joué d'avance. J'ai dû passer tous les castings. Cela a duré plusieurs mois." Aurélie doit surtout convaincre le metteur en scène, le chorégraphe Redha, réputé très exigeant. "Pour lui, il n'y a pas de star, il veut juste un esprit de groupe." Justement, c'est ce qu'elle recherche. La complicité avec ses partenaires Joy et Liza est immédiate.