Envoyé par Dedelle le 27/11/2007 15:58:21 (5339 lectures )
Quand on parle de Joséphine Baker, on évoque, fasciné, les yeux brillants, la « Vénus d’Ebène », sa « danse sauvage » de la « Revue Nègre », sa ceinture de bananes des Folies-Bergère, le triomphe de « J’ai deux amours » au Casino de Paris, ses conquêtes amoureuses, ses pitreries, ses excentricités, ses douze enfants adoptés, de toutes les couleurs et de toutes les origines, les Milandes, en Dordogne, qui ont fait son bonheur et sa ruine, l’appel de Brigitte Bardot à la télévision pour empêcher son expulsion, son ultime triomphe, en pleine gloire, à Bobino, et ses obsèques à la Madeleine, après une traversée de Paris… Quand « Jo et Joséphine » débute, elle est déjà une légende du music-hall et de la revue. Elle a désormais d’autres ambitions, et rêve d’une fraternité universelle. Car il y a l’autre Joséphine, la femme de panache bien au-delà de ses plumes d’autruche. Au nom de la liberté, elle est entrée dans la Résistance, où elle devenue une « honorable correspondante », un agent du Deuxième Bureau. C’est alors que Jo, un chef d’orchestre, entre dans sa vie.
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