J.T. de TF 1 : Belles, Belles, Belles comme 3 héroïnes
Sujet : Echos Date: 14/12/2003
ECHOS - J.T. de TF 1 : Belles, Belles, Belles comme trois héroïnes
Le cinquantenaire de l’Olympia embrasse trois jeunes et jolies débutantes rythmées de talent, tout au long d’une soirée inoubliable.
- Pour Aurélie, Joy , Liza : la scène de l’Olympia,
- Pour l’Olympia : son cinquantenaire,
Tout ce que cela représente ...
Derrière les rougeoyants néons de l’affiche, pause beauté, là où, en deux soyeux balayages de pinceau, une pailletée poudre estompe, de son ambre teint, la fatigue cumulée des généreuses représentations. Joy, ainsi chouchoutée, confie sa chance et son bonheur de son œil qui, souligné d’un gras trait, agrandit l’émerveillement :
- « Je n’ai que 19 ans et je suis sur la scène de l’Olympia, dans une comédie musicale où l’on danse, chante, on fait la fête. Quarante sur scène, une ambiance incroyable. On a beaucoup de chance, tous ».
Le chorégraphe Redha dirige cette troupe, pour cette belle histoire écrite par Daniel Moyne et Jean-Pierre Bourtayre.
Un rêve que vive ces trois jeunes filles en interprétant les 23 meilleurs titres de Claude Francois.
Ici, en coulisse, entre échauffement des voix et répétitions des tableaux chorégraphiés et chantés, le douillet vêtement réchauffe, un instant encore, l’appréhension de la mythique scène.
Dans le vestiaire, entre pailles chapeaux de scène et cuirs noirs, Aurélie raconte son amour admiratif de Claude François
- « Je connaissais la chorégraphie et les paroles d‘Alexandrie, Alexandra par cœur. En fait, il y a plein de chansons que je savais, d’autres, que l’on a enregistré, un petit peu moins, mais la majorité, je les connaissais déjà »
Dans cette cathédrale de la chanson, une présence flotte, une rigueur perdure ...
Aurélie : « Quand on est en plein dans Alexandrie, Alexandra, on dit qu’il pourrait très bien être à côté de nous à faire la chorégraphie »
La magie du lieu, l’Olympia, mais aussi, le port d’Alexandrie avec les sirènes qui chantent, encore et pour toujours, l’amour et sa mélodie sans cesse renouvelée, recommencée.
Wowo, la lumière du phare ...
Quant au public, il semble s’élargir, bien au-delà des nombreux fans du chanteur.
Liza, heureuse, entonne son excitation retenue, sur les images de l’obscurité d’une salle allumée de la scène endiablée, point de rencontre d’où s’opère la communion. Le public chante et danse, assis et gesticulant sur les fauteuils. - « On a répété pendant deux mois, mais on ne sait pas comment les gens peuvent réagir. Franchement c’est la folie et, à la fin, tout le monde est debout. C’est magique ... ! »
Un papillon de la jeunesse : - « Maman a acheté le CD et, des fois, je l’écoute dans ma chambre et je danse dessus » raconte une petite fille qui sort du show, les yeux brillant de joie et de strass scintillant tant qu’elle ne l’aura pas raconté à papy et mamy, aux copines.
Parmi le public : - « Que ce soit les jeunes ou les moins jeunes, ils aiment tous. Il n’y a pas de problème quoi ! Tout le monde danse, chante » déclare, à la fin du spectacle, une jeune femme émue, de l’âge de nos trois héroïnes.
Les succès rajeunis et jamais démodés de Claude François, dans « Belles, Belles, Belles » défilent sur des musiques nouvelles qui raisonnent comme des cris de combats.
Combats de joie de vivre !
En représentation, à l’Olympia, jusqu’au 18 Janvier 2004.
micos
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