Vous dansez, chantez et jouez la comédie. Un peu à la manière des artistes américains de Broadway...


Des jeunes gens complets, il y en a plein en France. Mais, ici, on nous met dans des petites cases. J'ai commencé la danse à 4 ans. Puis j'ai appris le chant, toute seule. La Star Academy m'a beaucoup aidée pour trouver ma voix. Aujourd'hui, je n'ai presque plus de complexes. Le chant et la danse sont les domaines où je me sens le plus à l'aise. La comédie, c'est tout nouveau et pas évident. Il faut trouver des trucs à soi. Sur Belles, Belles, Belles, j'ai eu un coach. Quand je suis guidée, c'est plus facile.

Devez-vous votre rôle dans "Belles, Belles, Belles" à la "Star Ac'" ?

La Star Academy a tout bouleversé ! Ces émissions restent de véritables tremplins. Car ceux qui passent ce genre de casting ont déjà une formation. J'ai fait mon premier single à l'âge de 21 ans et quelques années plus tard, j'ai tout arrêté, dégoûtée par le métier. J'ai repris mes études, obtenu mon BTS d'assistante de direction et, sur un coup de tête, je me suis présentée au casting de la Star Ac'. Après il y a eu un single en solo mais surtout la fantastique tournée. Gérard Louvin, le producteur m'a conseillé de participer au casting de Belles, Belles, Belles. Au même moment, on m'a proposé d'enregistrer un album solo. Mais je voulais, depuis toujours, participer à une comédie musicale.

Que représente Claude François pour votre génération ?

Pour moi, Claude François fait partie du patrimoine musical. Les hommages à la télé, les reprises dans les discothèques... Sa musique ne s'est jamais démodée. Regardez Alexandrie, Alexandra. Par l'intermédiaire de mes parents mes frères et mes soeurs, j'ai entendu Claude François dès mon plus jeune âge. Disons, ses plus gros succès. J'ai découvert A la Claire Fontaine. J'aime son image positive, son perfectionnisme, son sens de la fête ! En studio, les arrangeurs nous disaient de garder l'énergie qu'il avait. On y a veillé, même s'il y a un côté innovation dans Belles, Belles, Belles.