Présentez-nous les personnages que vous interprétez dans Belles Belles Belles…


Aurélie Konaté : Je suis Sonia, la fille du maire de la ville, qui ne rêve que d’une chose : chanter. Mais son père ne comprend pas sa passion pour le chant : ce n’est pas sérieux, ce n’est pas un métier… On ne sait pas si elle va pouvoir aller jusqu’au bout , et résister aux idées de son père et de son petit ami, très jaloux, qui ne veut pas qu’elle fasse ce métier-là non plus.

Joy Esther : Je joue le rôle d’Emilie, qui est un peu le garçon manqué des trois. Elle a vécu des choses dans le passé qui l’ont rendue plus mature, mais aussi sur la défensive. Elle est passionnée quand elle chante, mais dans sa vie privée, elle est assez solitaire.

Liza Pastor : Moi, c’est Charlotte, une jeune fille très exubérante qui est complètement à l’image de sa mère, une ancienne Clodette. Sa mère veut faire de sa fille une star. Charlotte a envie de faire ce métier, mais elle est tellement poussée par sa mère qu’elle a aussi envie de lui dire : « J’en ai marre, je fais ce que je veux ». Elle aime bien plaire aux les garçons, elle est coquette, elle tombe amoureuse tous les deux jours.

L’histoire de ces trois filles qui tentent un concours de chant, c’est un petit peu l’histoire de vos vies…

Liza Pastor : Oui forcément, on est trois passionnées de musique, et on a toutes fait ce genre de concours. Mais cela s’arrête là, ma mère n’est pas une ancienne Clodette, et elle ne m’a jamais poussée comme le fait la mère de Charlotte.

Aurélie Konaté : Dans chacune, il y a des points communs avec nos personnalités. On a en partie été choisies parce qu’on ressemblait au personnage physiquement, mais aussi un peu au niveau de nos caractères. Sonia par exemple, elle est super bosseuse, passionnée, droite… Mais c’est pareil, mes parents ne m’ont jamais interdit quoi que ce soit, comme le fait le père de Sonia !

Joy Esther : Moi, ce serait plus l’énergie qui me rapproche d’Emilie, elle est très énergique, très speed, ce que je suis aussi dans la vie.

On a vraiment l’impression que vous êtes aussi copines dans la vie…

(Ensemble) : On s’entend super bien !

Liza Pastor : On ne fait pas que jouer sur scène ! Après le spectacle, on reste ensemble, on boit des coups… Sur scène, on plaisante, on s’amuse… Par exemple dans le décor, il y a un frigo où l’on prend des boissons au cours de l’histoire, mais plus ça va, plus il y a des trucs en plus dans le frigo. Il y a des papiers, des photos, des cartes de restaurant… Enfin n’importe quoi. Et quand on ouvre le frigo, c’est la surprise, et le fou rire n’est pas loin. C’est vraiment sympa !

Aurélie Konaté : Le pire, c’est quand on est fatigué, là, le fou rire est assuré. Et plus on se connaît, plus on sent l’autre au bord du rire, plus c’est dur de résister ! Et plus on y pense, plus on a envie de rire.

Joy Esther : Il y a une scène où, quand on se regarde avec Aurélie, c’est fini, on éclate de rire ! Cela nous est déjà arrivé deux fois ! Du coup, on joue la scène sans se regarder, car c’est une scène dramatique.

Aurélie, l’étiquette « Star Ac » t’a aidée pour obtenir le rôle de Sonia ?

Aurélie Konaté : Pas du tout ! Je suis venue un jour à Paris pour passer le casting, et je suis revenue plusieurs fois, j’ai rencontré toute l’équipe. Il a fallu les convaincre, ce n’était pas gagné d’avance, au contraire ! Ce n’est pas l’image Star Ac qui les dérangeait, mais j’étais sur le point de faire la tournée de quatre mois, ils ne savaient pas comment j’allais en ressortir. J’ai dû leur prouver que j’en avais les capacités, et surtout l’envie.

Racontez-nous le tout premier lever de rideau…

Liza Pastor : J’en ai encore le cœur qui bat ! Cela faisait plus de deux mois qu’on travaillait ensemble, mais sans savoir ce que le public allait penser du spectacle.

Joy Esther : On entendait les gens qui parlaient, qui toussaient… On a fait notre petit rituel, qu’on fait encore tous les soirs. Juste avant que le spectacle commence, on se prend les mains, on fait une chaîne, et on crie trois fois « M… ». Ce soir-là, je peux vous assurer qu’on était toutes tremblantes ! Puis après, on se dit : « J’ai mal au ventre, j’ai envie de faire pipi, j’ai mal à la gorge… » Mais tout ça, c’est dans la tête, et dès que le rideau se lève, c’est parti !

Propos recueillis par Réjane Vallée


Alors qu’il avait passé le casting pour Les Demoiselles de Rochefort, Fabian Richard a tout de suite été réorienté par la production vers Belles Belles Belles, où il interprète Grégory, le petit ami de Sonia (Aurélie). Et dire qu’il en est arrivé là… grâce à un séjour en club de vacances !

Fabian Richard : Une année, dans un village de vacances, un animateur cherchait des vacanciers pour monter un spectacle. Par hasard, il a attrapé mon père en lui disant : vous allez faire Jean Valjean dans Les Misérables. Moi j’avais huit ans, et il m’a dit : tu feras Gavroche. Mon père était tapissier décorateur. Il n’a rien avoir avec ce milieu-là. Pourtant il s’est pris au jeu, il a passé trois semaines dans son bungalow avec le walkman sur la tête pour écouter les textes en boucle. C’était la bande son du spectacle de Rober Hossein de 1980. Et en fait, tout est parti de ça ! Parce qu’après, on est retourné tous les ans au même endroit pour faire le spectacle !

Un spectacle beau, beau, beau !

Il y a plus de 40 artistes sur scène, avec des danseurs capables de tout
Les filles ont déjà sorti un tube, J'attendrai
Parmi les filles, Aurélie a fait la Star Ac 2, et Liza Pastor un spécial chanteur de C'est mon choix, Joy a fait le cours Florent, et du mannequinat dès ses 8 ans !
Redha, le metteur en scène et chorégraphe, à déjà mis en scène Roméo et Juliette, Les demoiselles de Rochefort, et des dizaines d'émissions télé !
23 tubes de Claude François sont chantés sur scène avec un arrangement modernisé : Comme d'habitude, Alexandrie, Alexandra, Cette année-là... Il y en aura pour tout le monde !