Aurélie dans Télé Poche n°1982 du 7 au 13 février 2004
Sujet : Interviews Date: 2/2/2004
Encore auréolée de son passage dans la « Star Academy 2 », Aurélie a choisi de se lancer dans la cour des grands avec « Belles, belles, belles », la comedie musicale qui vient de s'achever à Paris, avant une tournée à l'automne prochain. L'occasion d'une plongée dans l'univers de Cloclo et d'un premier bilan pour cette toute jeune chanteuse.
Vous venez de terminer « Belles, belles , belles » avant une tournée en octobre. Avez-vous du batailler pour y être engagée ?
Oh, oui ! Un jour, on était en répétition avec la « Star ac' », quand Gérard (louvin, le producteur) m'a entendue chanter « Fallin' ». Il m'a alors suggéré d'aller au casting de la comédie musicale. Il était motivé pour que je fasse partie de la troupe mais il a surtout fallu convaincre Daniel Moyne et Redha qui, eux, n'avaient pas du tout envie d'entendre parler de « Star Academy ». Donc, j'ai passé le casting, puis je suis revenue plusieurs fois en studio, faire des essais de voix, de comédie… Je devais prouver que j'étais capable artistiquement et que j'avais la motivation pour tenir jusqu'au bout.
Pensez-vous avoir acquis davantage de crédibilité grâce à ce spectacle ?
Honnêtement, oui. Il y a beaucoup de gens du métier qui sont venus le voir et qui ont été vraiment surpris. J'en suis ravie car je ne pas suis arrivée là par hasard mais à force de travail autant que de passion. J'ai vraiment ça dans le sang et on me l'a bien rendu. Je n'ai eu que des réactions positives.
Pensez-vous toujours être « Aurélie de la Star Ac' » ?
Je serai toujours « Aurélie de la Star Ac' », et ce n'est pas du tout quelque chose qui me gêne. J'en suis très fière.
Votre regard sur Cloclo a-t-il changé ?
Pas vraiment, même si j'ai appris d'autres choses sur l'homme. Pour moi, cloclo, c'est surtout festif : mes fêtes de famille, les soirées entre copines… Et quand on voit la réaction du public, c'est vraiment ça.
Quelle est la chanson à laquelle vous ne pouvez résister pour aller danser ?
« Alexandrie, Alexandra ».
Un mythe comme Claude François, ça vous tente ou ça vous effraie ?
Même si on rêve de durer trente ans, comme ça, d'être toujours là à 50 ou 60 ans, ça effraie aussi car c'est un milieu qui ne pardonne pas. J'en ai déjà fait les frais… Donc, je continue à vivre au jour le jour et advienne que pourra !
Pourquoi avoir regretter d'avoir mis au grand jour votre amour avec Alexandre ?
C'est comme ça. Je n'ai pas envie d'en parler.
Irez-vous voir « Podium » avec Benoît Poelvoorde ?
Ah, oui ! D'abord, j'adore Benoît Poelvoorde, je le trouve excellent. C'est un acteur que j'aimais à la base, donc je pense que le film doit être assez rigolo.
Comment se présente 2004 ?
Eh bien, en attendant la tournée, au mois d'octobre, je vais essayer de travailler sur un projet très personnel dont je ne dirai rien, ce serait prématuré.
Un album ?
On va voir…
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