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Presse  : Belles Belles Belles dans Oh La n°26 du 25 novembre 2003
Envoyé par Dedelle le 7/11/2003 13:22:17 (1699 lectures )

Belles Belles Belles dans Oh La n°26 du 25 novembre 2003

Les trois belles, ainsi que Claude François Jr, nous dévoilent en exclusivité l'essence de ce spectacle qui débute à l'Olympia le 21 novembre.

Comment est née l'idée de Belles Belles Belles ?
Claude François Jr : Je dirais que, quand une bonne idée est dans l'air, celui qui gagne est celui qui tire le premier [rire]. En fait, nous nous sommes inspirés d'une nouvelle forme de comédie musicale sortie en Angleterre il y a trois ans. L'originalité du concept anglo-saxon est d'utiliser un seul et même répertoire, et de s'en servir au sein d'une histoire complètement originale. Ce qui s'est fait avec Abba.


Quelle est la spécificité de Belles Belles Belles ?
Son rapport très équilibré : 50% de comédie, 50% de musique. Elle est une comédie musicale au sens littéral, ce qui la rend différente des autres grosses productions actuelles. De plus, avant même la première représentation, toutes les chansons sont des tubes.

Belles Belles Belles rejoue-t-elle la vie de votre père ?
Oui et non. Disons qu'il est présent pendant tout le spectacle, indirectement puisque l'un des personnages qui jouent dans la comédie musicale a travaillé avec lui. Je n'en dis pas plus. Je préfère que le public découvre les choses.

En quoi consiste votre rôle de coproducteur ?
Je me dois d'être le garant de l'image de mon père puisqu'on utilise indirectement cette image et ses chansons. Je voulais aussi avoir la certitude de le retrouver sur scène. De retrouver un professionnalisme impeccable et d'offrir un divertissement total au public. Des tubes, oui, mais aussi des chorégraphies super synchro, des comédiens qui jouent juste, une histoire pleine d'humour et de tendresse. Que ce soit innovant, comme l'a toujours été mon père. Mon rôle est de contrôler et de pérenniser son oeuvre.

Etes-vous intervenu dans l'écriture, dans le choix des trois rôles féminins ?
Je suis étonné, bluffé par elles. On connaissait déjà Aurélie, mais Joy et Liza me "scotchent" vraiment. C'est en quelque sorte du sur mesure, puisque ces filles faisaient des castings depuis des années. Elles jouent leur propre rôle. Quant à l'écriture, nous peaufinons encore. Je ne les lâche pas, quitte à passer pour ... un pit-bull.

Comment comprenez-vous le fort développement des comédies musicales en France, leur succès?
Il y a eu Starmania, évidemment, et Notre-Dame de Paris qui ont ouvert la voie. Puis Gérard Louvin a emboîté le pas avec Roméo et Juliette, et TF1. Car c'est avant tout le média télé qui fait le succès populaire de ce genre. Des tubes (donc des gens de talent), une chaîne télé et une machine marketing -une chanson, un tube, une tournée-, tels sont les paramètres.

Le film Podium, la comédie musicale... De nombreuses créations sont aujourd'hui basées sur l'histoire et le répertoire de Claude François. Comment l'expliquez-vous?
Il a laissé une profusion d'images, de tubes, et il est toujours respecté par le public. Parce qu'il lui a beaucoup donné. Par son souci des détails, des costumes, des chorégraphies... Il a créé une relation durable avec lui. Et nous nous sommes attachés à proposer au public des choses différentes, en évitant l'écueil de jouer encore l'histoire de sa vie, que tout le monde connaît. Dans Podium, on aborde l'épiphénomène des sosies, intéressant aujourd'hui car on ressent de façon globale une crise d'identité. Et Belles Belles Belles est un véritable défi artistique, une histoire de deux heures et quart.

Claude François Jr est le coproducteur avec Gérard Louvin du spectacle, Redha en est le metteur en scène et le chorégraphe, et Daniel Moyne en est le coauteur avec Jean-Pierre Bourtayre.

Vous avez aussi travaillé avec Béatrice Ardisson et la maison de disques Naïve pour l'album Cloclomania...
Béatrice a créé "Mania", une nouvelle collection qui, dans l'esprit, poursuit son travail des compilations de Paris Dernière en ajoutant des originaux et des curiosités. Dans Cloclomania, la curiosité est une version japonaise de Dona Dona par mon père et, pour les originaux, Cette année-là et Rio. Les reprises décalées permettent d'avoir une écoute nouvelle sur les mélodies, et le texte en particulier. C'est le même syndrome que pour Belles Belles Belles : faire en sorte que des chansons entendues depuis vingt-cinq ans soient écoutées par les gens. Que le décalage crée une écoute. Les chansons sont la chose la plus importante laissée par un chanteur. Claude François résonne toujours par ses mélodies, et c'est le minimum que nous lui devons.


Aurélie, Joy et Liza sont Sonia, Emilie et Charlotte. Trois copines d'enfance qui se lancent dans l'aventure des concours de chant. Une histoire qui ne leur est pas étrangère.


Comment êtes-vous entrées dans l'aventure Belles Belles Belles ?
Liza : Depuis le collège, je participe à des concours de chant dans le sud, et j'ai fait partie pendant quatre ans d'une troupe de chanteurs, Les Mille et Une Voix. Cet hiver, je me suis inscrite au casting Belles Belles Belles, d'abord au casting régional à Toulon, puis à Paris.
Aurélie : J'étais en pleine préparation de la tournée Star Academy et Gérard Louvin m'a entendue chanter pendant les répétitions. Il m'a demandé ce que j'aimerais faire plus tard. Kamel, mon prof de danse à Star Ac, a répondu à ma place : "Une comédie musicale". Gérard m'a seulement dit qu'il était en train de faire passer des castings pour une nouvelle comédie ; il m'a proposé de tenter ma chance.

Aurélie, vous n'avez pas eu le sentiment d'avoir été privilégiée ?
Aurélie : Non, j'ai attendu pas mal de temps avant d'apprendre que j'étais prise. Même, au contraire, il y avait des doutes autour de moi : ils ne savaient pas si, au bout des quatre mois de tournée, j'aurais la force d'enchaîner sur une autre aventure. Ils ont essayé de tester ma motivation; il a fallu que je fasse preuve de ténacité.

Ce spectacle tombe à pic, juste à la sortie de l'aventure Star Academy. Il est peut-être même rassurant...
Aurélie : Enchaîner tout de suite est certainement la meilleure des solutions. Mais, je vous assure, ce n'était pas calculé, ce n'était pas seulement pour assurer mes arrières...

Joy, quand avez-vous formulé l'envie de vous lancer dans le monde du spectacle ?
Joy : Quand j'avais 8 ans, mes parents m'ont inscrite dans une agence de mannequins, j'ai donc été assez vite confrontée au monde des castings. Vers 10 ans, j'ai suivi des cours de chant et de comédie. Un agent m'a prise en main, pour décrocher quelques rôles dans des téléfilms. Ce n'étaient pas des grands projets, mais tout cela vous forge une expérience.

Vous pensez avoir eu de la chance ?
Joy : Oui, je crois en ma bonne étoile, même si à un moment elle m'avait quelque peu abandonnée.

Vous avez connu pas mal de déconvenues, de coups durs ?
Joy : Je me suis pris des grosses claques sur des projets qui me tenaient à coeur. Des projets de single, et puis, la veille de l'enregistrement, tout s'arrête, on vous dit que ce n'est plus possible. Ou de tournages de téléfilms en Bretagne qui ne se font pas, faute de moyens. C'est pour cela que pour Belles Belles Belles, tant que je n'avais pas un papier qui stipulait que je faisais partie de la troupe, je me suis méfiée.

Vous gardez tout de même un moment fort, un moment de joie ?
Joy : Il m'est arrivé une seule fois d'être prise sur le champ. Ca fait un drôle d'effet et c'est assez gênant parce qu'ils arrêtent le casting et les filles qui devaient passer derrière toi, ils ne les écoutent même pas.

Quels sont vos rôles respectifs ?
Liza : Charlotte. Très féminine, très coquette, sa mère veut faire d'elle une star, elle la pousse à l'extrême.
Joy : Emilie. Une jeune fille mystérieuse, qui cache un lourd secret. On n'en dira pas plus sur le mystère Emilie.
Aurélie : Sonia, fille du maire de la ville. Elle vit seule avec son père, qui refuse qu'elle fasse ce métier, de même que son petit ami jaloux. C'est une fille droite et sérieuse.

A votre image donc ?
Aurélie : Oui, elle me ressemble en ce sens-là, c'est une bûcheuse. Et quand elle monte sur scène, elle est éclatante.

Pourquoi pensez-vous avoir été choisies ?
Liza : Ce qui a primé surtout, c'est la persévérance. Ils nous mettaient une forte pression, on devait apprendre les chorégraphies en un quart d'heure. Pas mal de filles baissaient les bras. Ils cherchaient aussi trois filles qui pouvaient bien s'entendre et dont les voix s'harmonisaient.
Joy : Ils avaient observé notre comportement en coulisses. Ils ont repéré que, toutes les trois, ça a tout de suite collé.

Mais Aurélie et Joy, vous vous connaissiez déjà, non ?
Joy : C'est vrai, nous nous sommes rencontrées sur le casting de Star Academy 2. Je faisais partie des 50 finalistes et, avec Aurélie, alexandre -devenu son amoureux- et Jérémy, on formait une super petite bande.

Vous savez pourquoi vous n'avez pas été choisie ?
Joy : Non, on vous dit juste que vous n'êtes pas prise. Non, c'est non. Sans explication. Je ne l'ai pas très bien accepté.

Danse, chant, comédie : dans quelle discipline êtes-vous le plus à l'aise ?
Aurélie : La danse est l'élément où je me sens le mieux. Avec Redha, ce n'est pas la même chose. Il a une façon de demander de danser bien à lui ; ce n'est pas seulement bien bouger son corps, il faut que le visage danse aussi, parle.
Liza : Il aime bien qu'on se mette en danger, qu'on ne soit pas seulement des filles jolies et sexy.
Joy : Au début, je ne connaissais pas du tout la danse, mais je ne me suis pas laissé abattre et je pense que c'est cela qui a retenu l'attention de Redha.

Avez-vous peur de ne pas être à la hauteur des interprétations de Claude François ?
Aurélie : Oui, ça ajoute forcément une pression, ce sont des gros succès que les gens associent à un chanteur en particulier. Mais c'est dans un contexte de comédie musicale. C'est mon personnage qui chante du Claude François, ce n'est pas Aurélie Konaté qui fait un single avec un tube de Claude François. On a hâte d'avoir des échos de ses vrais fans.
Joy : C'est une fierté de chanter du Claude François. L'autre jour, j'étais en voiture avec mon père et on écoutait l'album Belles Belles Belles. Il m'a dit : "Jamais je n'aurais imaginé t'écouter ainsi chanter du Cloclo". Ce n'est pas chanter Alexandrie Alexandra devant sa glace!

Vous avez dû consolider votre culture Cloclo ?
Aurélie : On nous a offert des livres, des biographies, des DVD. Ce que l'on retient, c'est son énergie; il fallait vraiment être fidèle à cette énergie pour garder son esprit sur chaque interprétation. Mais Claude François n'a jamais été un mystère pour nous. Et on côtoie pas mal de gens qui l'ont connu personnellement. Pour lui, le travail était une vraie valeur, c'était un perfectionniste qui ne faisait pas de cadeaux à ses collaborateurs.

Vous avez rencontré Claude François Jr...
Aurélie : La première fois que je l'ai vu, j'ai eu un petit choc, à cause de la ressemblance flagrante avec son père. Ce qui nous rassure dans cette aventure, c'est qu'il soit là pour veiller au respect du travail de son père.
Liza : Oui, il vient tous les trois jours assister aux répétitions. Et je pense que cela va aussi rassurer ses fans de le savoir coproducteur.
Joy : Il commence à venir de plus en plus souvent, il nous raconte des petites anecdotes sur son père. Il n'est pas là pour se faire de l'argent sur son dos ni pour salir son image. C'est sain.

Vous allez chanter sur la scène de l'Olympia...
Liza : C'est mythique, pour moi c'est une salle prestigieuse, mais en même temps on sera proche du public. C'est plus en adéquation avec l'esprit du spectacle.
Aurélie : Oui, toute une partie du spectacle est du théâtre, donc ça fonctionne mieux avec un public type Olympia qu'un Bercy ou un Zénith, où l'on ne nous verrait même pas.
Joy : C'est associé pour moi à des gens comme les Beatles, Aznavour, Edith Piaf. Je ne m'imagine pas sur cette scène, et pourtant c'est dans moins de trois semaines.

Vous commencez à vous frotter à la médiatisation...
Joy : C'est un exercice que je ne connaissais pas, mais je pense qu'il suffit d'être naturel. C'est plutôt sympa d'échanger, et moi de toute façon j'aime bien parler. Pour moi, ce sont des rencontres. Et puis Aurélie, qui est plus habituée, nous a déjà briefées. Ce qu'il faut dire, ce qu'il ne faut pas dire...
[A ce moment, quelqu'un demande à être pris en photo avec Aurélie. Joy réagit : C'est tous les jours comme cela]

Bientôt ce sera peut-être votre tour ?
Joy : Pas à ce point, je pense. Aurélie, elle, a fait partie du quotidien de pas mal de téléspectateurs. Pour Liza et moi, il faudrait vraiment que la comédie musicale prenne des proportions énormes...



(Interviews : Adeline Fleury, thierry Mattei / Photos : Deadline, Tony Frank, Lecoeuvre Photothèque, Mouillon)



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tivalou Re: Belles Belles Belles dans le magasine Oh La n°26 du 25/1



tivalou

Inscrit le : 7/2/2003
Envois : 797
De :


Merci beaucoup Dedelle pour l'article.
:-)
Je ne sais pas pour vous, mais à mon avis c'est un des meilleurs articles que j'ai lu sur la comédie musicale, il est tres bien fait, ( infos, ambiance, photos) :-) :bravo:
En tout cas il donne vraiment envie d'aller applaudir ce spectacle, :micro: :chante: :-D
»7/11/2003 15:12 Profil

celine Re: Belles Belles Belles dans le magasine Oh La n°26 du 25/1



celine

Inscrit le : 7/2/2003
Envois : 200
De : Le paradis!


Tout à fait d'accord,c'est le meilleur article sur Belles Belles Belles que j'ai lu! :-D Je crois même que je vais acheter le magazine
:roll:

--
Aurélie,je t'adore!!

Ton nom est signé sur mon coeur,
signature en lettres d'or... :bisou:
»8/11/2003 13:17 Profil

Jordan Re: Belles Belles Belles dans le magasine Oh La n°26 du 25/1



Jordan

Inscrit le : 7/2/2003
Envois : 22
De :


Super article, le journal devrait plutôt mettre les filles en couv, au lieu de LARA FABIEN. J'irai voir le spectacle le 02 Décembre.Je ne suis pas très fan de la musique de Claude François, j'y vais donc plus pour le côté Comédie et voir notre Lilie préféréé. J'essaierai de vous faire un compte-rendu.
»8/11/2003 13:20 Profil
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