"Belles, Belles, Belles" - Secrets de loge
« Belles, Belles, Belles »,
Un spectacle beau, beau, beau !
D’après Stars Live n° 35 (02.01.2004)La bonne humeur, la fête…
♪ Des danseurs capables de tout.
♪ Un metteur en scène et chorégraphe, Rheda, qui a déjà ciselé « Roméo et Juliette », « Champs- Elysées ».
♪ « Alexandrie, Alexandra » - « Comme d’habitude » - « J’attendrai » - « Cette année-là », etc : des arrangements modernisés qui respectent l’œuvre de Claude François.
Secrets de loges…
Rideaux : moins une heure !
Avant que le pulpeux drapé rouge ne s’écarquille, de son velouté sourire de bienvenue, sur l’olympienne scène où les chaudes lumières s’entrecroiseront avec la pureté des couleurs, au gré de la narration d’un brillant spectacle dansé et chanté de plus de deux heures de vigueur et de bonne humeur, les coulisses se racontent aussi.
- « J’ai mal au ventre, j’ai envie de faire pipi, j’ai mal à la gorge… »
Les cœurs battent, s’accélèrent ! Les quarante artistes entendent les toussotements et chuchotements d’impatience d’un public tout excité.
Tout donner, pour ne pas décevoir.
Mais, nous n’y sommes pas encore.
Entre séance d’échauffement de la voix, maquillage et costumes, nos trois Belles se reposent dans leur loge, sur fond de quotidienne de Star Ac’ 3.
Passionné de musique, notre trio se souvient du songe nuage de leur cheminement, ayant toutes faites, un jour, ce concours qu’elles vont jouer.
Mais au fait, pourquoi Aurélie, Joy et Liza ?
- Aurélie Konaté : « Dans chacune, il y a des points communs avec nos personnalités. On a, en partie, été choisies parce que l’on ressemblait, physiquement, aux personnages du synopsis, mais aussi, un peu, au niveau de nos caractères ».
Modestes les Miss.
Et pourtant, elles ne sont pas tombées, telles des réalités fruits défendus, de l’arbre du péché cathodique :
« Les Foxies », « Eden Ly », « Star Academy » pour Aurélie ; un spécial chanteur à « C’est mon choix » pour Liza ; le cours « Florent » et du mannequinat dès ses huit ans pour Joy…
Elles ont galéré, auparavant !
Aurélie, la « Sonia » super bosseuse, passionnée et droite, ne rêve que de chanter – Liza, l’exubérante « Charlotte », très speed amoureuse impénitente, fille d’une ancienne « Clodette » poussant sa fille, avide qu’elle est de s’y réfléchir – Joy, solitaire craquelée, mais nervurée de passion, qui défend, derrière sa maturité ‘garçon manqué’, une « Emilie » irisée de mystères…
- Aurélie Konaté : « Contrairement à l’histoire du père de « Sonia », mes parents ne m’ont jamais interdit quoi que ce soit ».
A cela, outre ce père, maire de la ville et intransigeant sur son aura de bourgmestre, le heurtoir de la jalousie de son petit ami vaniteux est ombre du cœur de cette énergique « Sonia »…
Invitation délicate au voyage de l’amour de soi, de l’autre et du chant.
Mais, j’y pense, là maintenant, il n’y aurait pas un truc dans cet enthousiasme sur scène ?
- Ensemble : « On s’entend super bien ! »
- Liza : « On ne fait pas que de jouer sur scène, on reste ensemble, on boit des coups. Sur scène, on plaisante, on s’amuse… »
Décor, dis-nous… je t’en supplie…
- Moi, je suis le frigo. Au cours de l’histoire, l’on me prend des boissons, mais …
Mais quoi ?
- Dans mon antre, plus ça va, plus il y a de trucs en plus …
Bon, on veut savoir …
- Des papiers, des photos, des cartes de restaurants… Enfin, n’importe quoi !
Ah ouaiais !!!
- Liza : « Et quand on ouvre le frigo, c’est la surprise, et le fou rire n’est pas loin. C’est vraiment sympa ! »
- Aurélie : « Le pire, c’est quand on est fatigué. Là, le fou rire est assuré. Et plus on se connaît, plus on sent l’autre au bord du rire, et plus c’est dur de résister ! Et plus on y pense, plus on a envie de rire ».
- Liza : « Il y a une scène où, quand on se regarde avec Aurélie, c’est fini, on éclate de rire ! Cela nous est déjà arrivé deux fois ! Du coup, on joue la scène sans se regarder, car… c’est une scène dramatique… »
Telle est la recette.
Complicité, personne ne se la joue. Simplement, les enchanteresses chansons de CloClo, entonnée avec jovialité, nous bougent, nous entraînent dans une théâtrale histoire d’aujourd’hui qui danse jusque sur les visages, parcoure les balancés corps ‘corollés’ de pimpants costumes, lamés satin blanc ou gémissant leurs couleurs sur des courbes posées.
Scintillante rigueur joyeuse : tout l’exotisme d’un fruit frais gorgé de vitamines. La fête est partout, de la scène à la salle !
La bobine de l’interview se déroulait bien, quand soudain…
Et vlan ! Une cuillère enfaîtée de Star Academy : « L’étiquette ‘Star Ac’ t’a aidée pour obtenir le rôle », recueillit la journaliste, Réjane Vallée.
Délicatesse mesurée. Il ne manque plus qu’une rasade people, genre : «Et, le beau gosse ? ». Vous voyez !
- « Pas du tout ! Je suis venue à Paris pour passer le casting, et j’y suis revenue plusieurs fois. J’ai rencontré toute l’équipe. Il a fallu les convaincre, ce n’était pas gagné d’avance, au contraire ! Ce n’est pas l’image ‘Star Ac’ qui les dérangeait, mais j’étais sur le point de faire la tournée de quatre mois... Alors, ils ne savaient pas comment j’allais en ressortir. J’ai dû leur prouver que j’en avais les capacités, et surtout l’envie ».
C’est bon, Aurélie, de plus en plus pro, tu es merveilleuse.
Et… le petit truc, le rituel, c’est quoi ?
- Joy : «Tous les soirs, juste avant que le spectacle ne commence, on se prend les
mains, on fait une chaîne, et on crie trois fois M… »
Tremblantes ? Oh oui ! Mais… (nous, de même…)
- Joy : « Mais tout ça, c’est dans la tête, et dès que le rideau se lève, c’est
parti… »
- (C’est parti quoi ? Le mal au ventre, l’envie de pipi, le mal à la gorge…, je l’ai dit au début !).
- Au fait, le rideau, il se lève ou il s’écarte ? Je n’en sais fichtre rien, j’étais trop occupé à apercevoir Aurélie !
Bon et bien, Aurélie, les Filles, la troupe « Belles, Belles, Belles », au seuil de cette feuille, je m’efface, sans omettre de vous dire, moi aussi : « Trois fois M... », pour la suite.
Avec respect ! Et que du bonheur…